Aujourd'hui, il pleut. Il pleut dehors et dedans. Pour une fois la météo est en parfaite correspondance avec mon humeur. Vous croyez que ça me fait plaisir ? Ben non, puisque je me retrouve à devoir marcher sous la pluie et que l'eau qui dégouline, j'aime pas ça... Bref je rale.

En plus je me déteste quand je suis comme ça. J'attends une lettre, que je sais être négative, sinon je l'aurais deja reçu mais tant que je ne l'ai pas lu, j'ai encore un petit espoir (qu'elle soit positive, vous suivez ?). Et ce peu d'espoir m'énerve. Je sais que la réponse est non mais ce petit espoir s'accroche. Bah... ça me ferait presque vomir.

On m'a dit que l'espoir c'est ce qui fait de nous des êtres humains. Moi je crois pas. L'espoir c'est ce qui nous fait nous agenouiller et prier X, Y ou Z.

Prier, mon dernier recours ? Je ne le pense (crois) pas sinon je serais pas là mais affalé dans un fauteuil de ma villa en montagne.

TO BE CONTINUED...

Il est souvent dit que les hommes (pas l'espèce humaine mais ceux qui ont un truc qui les gratte entre les jambes) ne savent pas exprimer correctement leurs sentiments.

Je sais que c'est bateau. Très souvent vrai mais ne croyez-vous pas qu'il faut attribuer à ce type de comportement une part d'éducationnel ?

Bon c'est nul comme lancement mais c'est mon lancement et si vous êtes pas d'accord ben tant pis.

Bref, je suis déçu. Même très déçu. Et j'ai du mal à faire partager cette déception avec mon entourage. Tellement de mal que j'en parle presque pas, pas du tout. Alors que, selon tous les magazines féminins que j'ai pu lire pendant mes longues heures d'attentes chez les docteurs (nonon pas chez le coiffeur) ou bien toutes les émissions de TF1 ou France2 (ouioui j'ai honte mais j'en ai regardé), il faut partager ses sentiments avec son entourage.

Moi tout ce que j'arrive à faire partager à mon entourage, c'est ma mauvaise humeur, ma très mauvaise humeur et de temps en temps ma bonne humeur. C'est limitatif ? Oui mais je suis un garçon donc je suis limitatif, non ?! -pirouette-

Alors crotte aux magazines, je continuerai comme toujours. Pitêtre en évitant d'être de trop mauvaise humeur quand je suis en société car il semble que ça se remarque.

Pourquoi je suis déçu ? Ça c'est trop personnel pour que je le partage. ;-D

Tout comme Mimile, il m'arrive aussi, souvent, de rêver de ma propre boutique. Pour moi, c'est plutôt une librairie d'occase qui me fait rêver. Librairie d'occase ou boutique de lilvres d'occasions ? Je crois que je préfère cette dernière version.

Le rêve. avec des tas de livres que je peux lire, faire partager au plus grand nombre mes choix (de très bon goût sisi je vous l'assure) et mes coups de coeur.

Et puis pour moi, livre d'occasion ne veut pas dire livre de mauvaise qualité ou moins bien qu'un autre. Le livre aura un vécu qui pourra se voir mais tout le monde ne martyrise pas ses livres (dites môssieur, un livre ça peut aller au lave-vaisselle ?).

Comme je pourrais lire tous ces livres, je n'auraisplus le problèmes de savoir "qu'est-ce que je lis ce soir ?". Je commencerais à un bout pour finir à l'autre. Je pourrais assumer ma folie de la lecture et mes 1-2 livres/jour.

Je les vois déjà tous ces livres, de toutes ces couleurs, de toutes tailles, rangés dans des étagères en bois avec une bonne odeur de cire. Une théière à côté de mon fauteuil, ben ouais un fauteuil, je serais dans MA boutique, donc j'aurais droit à mon petit confort personnel.

Mais me revient à l'esprit que je n'ai pas d'imprimerie à billets ni de presses à pièces (idée pour plus tard -quand je serais riche à milliards- acheter une maison avec des pièces de 10 ou 20 cents).